Le Parlement s’est clairement prononcé pour renforcer la proposition de la Commission européenne fixant de nouvelles règles de 2020 à 2030 sur les émissions de certains polluants dangereux pour la santé.
Pour Michèle RIVASI, Vice-présidente du groupe Verts-ALE et membre de la Commission environnement et santé publique:
« A quelques semaines de la COP 21, le Parlement a envoyé un signal fort pour réduire les émissions de polluants nocifs. Le vote d’aujourd’hui vient renforcer la proposition de la Commission européenne qui concerne, notamment, le dioxyde de souffre, l’oxyde d’azote, les particules fines ou encore l’ammoniac attaquant gravement le système respiratoire.
Nous regrettons cependant que sur le mercure – puissant neurotoxique, source de déficiences neurologiques- le Parlement ait suivi la Commission en l’excluant de la régulation.
La proposition de la Commission avait pour objectif de réduire les émissions de ces polluants de 2020 à 2030 et le Parlement y a ajouté des objectifs contraignants dès 2025. La pollution de l’air est responsable de près de 480 000 morts prématurées sur le continent européen, le temps des tergiversations est maintenant révolu. »
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