32 ans après la catastrophe de Tchernobyl, le 9-10 juillet 2018, avec ma collègue britannique Julie Ward, députée européenne socialiste, je me suis rendue en Ukraine, dans la zone d’exclusion de Tchernobyl et dans le district voisin d’Ivankov pour inaugurer officiellement l’hôpital du district d’Ivankov et marquer la conclusion du premier grand programme européen dans le domaine de santé et de protection de l’environnement, initié en 2009.
Un travail de longue haleine certes, mais un projet réussi et extrêmement utile pour les populations touchées, fruit d’une collaboration sans faille du Parlement et de la Commission européenne.
En Ukraine, plus de 2 millions de personnes (dont 428.000 enfants) souffrent de problèmes de santé liés à la catastrophe de Tchernobyl, victimes de la contamination chronique par l’ingestion d’aliments cultivés en territoires contaminés, pourtant hors de la zone d’exclusion de Tchernobyl.
Après avoir investi des centaines de millions d’euros dans la construction d’une enceinte de protection (« sarcophage ») et la sécurisation du réacteur de Tchernobyl, l’Union européenne avait le devoir de s’intéresser aux conséquences sanitaires qui affectent les victimes silencieuses de cette catastrophe permanente.
Je vous invite à lire la note complète sur ce programme européen réussi:
Santé et ENVI projet Tchernobyl
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