Des chercheurs de l’INRA viennent de confirmer les risques que fait peser sur notre santé la présence de dioxyde de titane sous forme nanoparticulaire dans notre alimentation. Des études sur les animaux ont montré l’impact nocif au niveau du gros intestin et plus particulièrement des lésions au niveau du côlon alors même que cet additif est présent aussi bien dans les bonbons, les chewing-gums et les biscuits pour les blanchir.
Réaction de Michèle Rivasi, députée européenne EELV :
« Dès 1990, des études avaient démontré que le dioxyde de titane sous forme nanoparticulaire entraine des réactions inflammatoires au niveau des poumons chez les rats. Il est grand temps de mettre en place un moratoire au niveau européen concernant ces substances. Le principe de précaution doit être appliqué au plus vite. En attendant, les États membres de l’UE doivent mettre en place un étiquetage stricte de ces substances, ce qui n’est toujours pas le cas malgré la législation européenne qui leur impose de le faire. »
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