Madame la commissaire des partenariats internationaux, respectons le droit des peuples autochtones !

Le dialogue structuré avec la Commissaire Urpilainen a été  l’occasion de rappeler l’importance de respecter les droits des peuples autochtones et des communautés locales pour lutter contre le changement climatique et la déforestation et pour préserver la biodiversité. Mettons les conventions internationales qui les protègent au-dessus des lois nationales. 

Une autre pression importante pour les peuples autochtones sont les activités des industries extractives, qu’il est important de soulever dans un contexte où «l’économie numérique» est une priorité centrale de l’agenda de l’UE sur la mise en œuvre du Green New Deal et de la stratégie UE-Afrique.

À lire :
Peuples autochtones et COVID19: une aide d’urgence pour protéger les gardiens de l’Amazonie

 Il faut radicalement changer la manière dont la conservation est assurée en Afrique. l’Union européenne doit saisir ce moment en promouvant et en garantissant des approches qui protègent les droits des personnes les mieux placées pour protéger les ressources de la planète et leur donnent les moyens d’agir. 

À lire :
Peuples autochtones du Brésil : arrêtons l’hémorragie, avant qu’il ne soit trop tard !

Comment la production « d’hydrogène renouvelable » pour l’exportation, prônée par la Commission européenne, pourra-t-elle répondre au problème majeur de la pauvreté énergétique dans les pays en développement, notamment en Afrique subsaharienne où 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité ? 

Par Michèle Rivasi

Suivez-moi sur Facebook

Suivez-moi sur Twitter