Plan d’action de l’Union européenne contre le trafic d’espèces sauvages: intervention en plénière

Le trafic d’espèces sauvages est la quatrième activité illicite la plus lucrative après le trafic de drogues, la traite d’êtres humains et le commerce des armes. On estime les bénéfices réalisés chaque année entre 8 et 20 milliards d’euros mais son véritable coût est inestimable.

C’est pourquoi j’approuve l’ambition de la Commission et encourage les États membres à sérieusement s’attaquer à ce crime contre la biodiversité. Les pays européens qui ne sanctionnent pas pénalement ce trafic deviennent des points d’entrée privilégiés mais aussi d’importantes plaques tournantes de ce commerce international.

N’oublions pas que ces trafics se nourrissent avant tout de la pauvreté, de la criminalité et des conflits armés, et que dans certaines régions du globe les défenseurs de la nature sont aussi en danger de mort.

Mais n’oublions surtout pas que l’Homme n’a pas besoin d’un fusil pour être le plus dangereux des prédateurs. Questionnons nos modes de vie et luttons contre la disparition des espèces végétales et animales, protégeons les écosystèmes : arrêtons la bétonisation et la déforestation comme l’accaparement des terres.

Dans un récent rapport, le WWF a démontré que la pression des activités humaines avait provoqué la disparition de la moitié du vivant en seulement 40 ans. Et le changement climatique risque d’aggraver encore plus cette pression.

L’Europe doit se ressaisir pour préserver notre climat sinon nous serons tous responsables de la 6ème extinction des espèces.

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Par Michèle Rivasi

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