Substances cancérogènes au travail: le Parlement durcit le ton face à la Commission européenne

Alors que la Commission européenne propose un texte très faible pour encadrer l’exposition des travailleurs/lleuses aux substances cancérogènes, les Verts sont parvenus à élargir le champ d’application du texte de la Commission européenne pour y inclure les substances qui dérèglent le système reproducteur (perturbateurs endocriniens). En commission « Emploi » du Parlement européen, les écologistes ont aussi obtenu la baisse des limites d’exposition et l’inclusion du diesel dans les substances à encadrer. Avant que le Parlement ne se prononce définitivement en plénière, il est encore temps de relayer cette pétition pour alerter la Commission européenne.

Réaction de Michèle RIVASI, membre de la Commission santé publique et environnement :

« Selon la Commission européenne, 53% des accidents de travail sont des cancers. Malgré les chiffres accablants et en dépit des alertes du monde médical et scientifique, la Commission européenne continue de privilégier les intérêts financiers des industries en les laissant infiltrer les instances de décision au détriment de la santé des travailleurs. En effet, le journal Le Monde, a récemment révélé que 15 des 22 experts qui siègent au sein du comité qui fixe les limites d’exposition, travaillent en même temps pour l’industrie. En refusant de légiférer sur les conditions de travail pour réduire, voire éliminer, les risques auxquels sont exposés les travailleurs, la Commission est complice des employeurs qui mettent en danger la vie de leur personnel. »
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Par Michèle Rivasi

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