Les pourfendeurs de “Béton-Vallée”, article paru le 14 novembre 2012 dans L’Express – SPÉCIAL NICE
La formule “Eco-Vallée” les fait rire jaune. Pour eux, la méga-opération d’aménagement mériterait de s’appeler “Béton-Vallée”… Le collectif “OIN Plaine du Var : pour un débat citoyen”, fondé en avril 2011, agrège des associations et des militants aux préoccupations souvent environnementales. Leur principal combat : défendre une agriculture qu’ils disent condamnée. “Notre opposition à la façon dont est imposée l’OIN – sans aucune concertation – nous rassemble également”, souligne la coordinatrice Nadège Bonfils, encartée par ailleurs à Europe Ecologie-les Verts (EELV). Combien de bataillons ? 500 sympathisants et une cinquantaine de membres actifs revendiqués. Des élus, comme les écologistes Michèle Rivasi, députée européenne, et Annabelle Jaeger, conseillère régionale, ont participé à plusieurs réunions du collectif. “Il rassemble des gens de qualité, mais manque de structuration”, considère Patrick Allemand, vice-président (PS) du conseil régional Paca.
“De l’agitation politicienne, juge Christian Tordo (divers droite), président de l’Etablissement public d’aménagement de la plaine du Var. Ces opposants nous dressent un procès d’intention sur le bétonnage : Eco-Vallée démarre à peine.” Peuvent-ils enrayer le projet ? Pas sûr. En parallèle de manifestations – devant le chantier du Grand Stade ou lors de réunions publiques -, le collectif apporte néanmoins une aide juridique à des familles menacées d’expulsion. Et Nadège Bonfils de se féliciter : “Sur le tracé de la voie de 40 mètres notamment, on ralentit les plans d’Estrosi !”
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