Le Parlement européen a donné son feu vert à une enquête portant sur des « infractions à la législation européenne en matière de biodiversité et d’eau » concernant l’Opération d’intérêt national (OIN) Eco-Vallée en cours d’aménagement près de Nice, a-t-on appris mardi auprès d’élues EELV.
Le Parlement européen a jugé recevable une pétition présentée par six associations des Alpes-Maritimes soulignant le fait que « les impacts environnementaux » de l’OIN dans la basse vallée du Var « n’ont pas été évalués globalement », ont dit dans un communiqué Sandrine Bélier et Michèle Rivasi, respectivement députées européennes pour les circonscriptions Est et Sud-Est.
Elues et associations craignent notamment l’augmentation du risque d’inondation (du fait de l’endiguement du fleuve) et du risque de pollution des eaux souterraines ou encore une destruction des habitats pour la faune et la flore de cette zone classée Natura 2000.
« Nous sommes déterminées à démontrer que les projets ne respectent pas les législations en vigueur », disent les deux élues.
L’OIN Eco-Vallée, approuvée en 2007 par le gouvernement, s’est donné pour objectif d’aménager et de développer, durant les 25 à 30 ans à venir, le territoire de la basse vallée du Var – soit 10.000 hectares répartis sur 15 communes entre mer et montagne – sur des bases d’éco-exemplarité.
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