Depuis 20 ans les Européens bénéficient de la liberté de circulation des personnes, des capitaux et des biens au sein du marché intérieur, autrefois appelé « marché unique ». Dans un contexte de crise économique, de chômage croissant et de désindustrialisation partielle, cet anniversaire soulève de nombreux questionnements, parfois des craintes. Pourtant l’objectif de sa création consistait à nourrir la croissance européenne et à la création d’emplois, qui ont été constatés dans les années suivantes avec la création de 2,8 millions d’emplois sur la période. Alors que le Commissaire Michel Barnier propose un nouvel approfondissement du marché intérieur, quel bilan peut-on faire du marché intérieur ? Doit-on aller vers davantage d’ouverture ou en rester là ? Nos entreprises et les salariés en bénéficient-t-ils ? Les différences de systèmes sociaux et fiscaux entre pays ont-elles pour effet de favoriser le moins disant social et le dumping fiscal au sein du marché intérieur ?
Articles similaires :
- Soirée d’ouverture des Open Days « l’Europe en sud Rhône-Alpes » – 15 Novembre 2012
- L’accès à l’eau : un droit fondamental
- Syriza ou l’espoir d’une autre Europe qui se lève au Sud
- Procès Erri de Luca / Lyon-Turin: une première victoire, la mobilisation continue pour le « sabotage » de ce grand projet inutile