Michèle RIVASI et José BOVE, eurodéputés écologistes, se mobilisent contre les pollutions de l’usine Altéo de Gardanne depuis de nombreuses années. Ils viennent de communiquer au Commissaire Enquêteur leur contribution sur l’enquête publique en cours concernant la demande d’autorisation d’un rejet d’effluents liquides par l’industriel, en tête du canyon de la Cassidaigne, après arrêt du déversement des résidus solides de boues rouges.
Pour les deux eurodéputés :
« Il est temps pour l’industriel d’arrêter totalement les rejets, solides comme liquides.
Il est clair que continuer d’autoriser ces rejets annihilera toute possibilité pour la faune et la flore de se développer à nouveau dans le canyon de Cassidaigne, et posera la question de la labellisation en Parc National du Massif des Calanques, qui n’aura plus aucune crédibilité en termes de protection de l’environnement marin.
Aujourd’hui, il n’est plus possible de permettre à une entreprise française de polluer un peu plus la mer Méditerranée, qui est très fragile, et l’une de ses franges littorales les plus sublimes après 40 ans de rejets polluants et dégradants pour la biodiversité.
Les déchets issus des boues rouges ne peuvent être ni rejetés en mer, ni valorisés. Ils doivent être déclassifiés et traités comme les déchets dangereux et toxiques qu’ils sont.
Altéo doit trouver les solutions techniques permettant d’isoler les métaux lourds contenus dans les boues rouges afin d’éviter l’exposition de l’environnement à ces métaux. »
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