Les titulaires de permis d’exploration et de prospection de gaz et huiles de schiste avaient deux mois, à partir de la loi adoptée le 14 juillet 2011, pour remettre un rapport au gouvernement français précisant la technique qu’ils comptaient employer pour extraire ces ressources fossiles.
Michèle RIVASI avait fait un recours contre le permis de Montélimar (accordé à Total) de façon à obtenir toutes les informations concernant les conditions d’octroi de ces permis.
Le rapport remis par l’entreprise Total au gouvernement français ne stipule pas l’emploi de la fracturation hydraulique, ce qui leur permet de conserver leur permis d’exploration.
« Total est toutefois incapable de nous dire quelle autre technique l’entreprise va utiliser : il n’en existerait aucune autre à ce jour, même si on entend parler de fracturation pneumatique. Cette loi n’ayant pas abrogé pour autant les permis accordés, les détenteurs des permis pensent que jouer le temps leur permettra de revenir au moment opportun, quand le calme aura remplacé la tempête citoyenne.
Quelle que soit la technique utilisée je continuerai à m’opposer à l’extraction de ces ressources fossiles car elles contribuent à augmenter les émissions de gaz à effet de serre et il n’existe aucune technique n’impactant pas durablement l’eau, la santé et les paysages qui font la richesse de notre patrimoine. La France doit amorcer une transition énergétique et les écologistes comptent bien imposer cette idée dans le débat des présidentielles. »
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