Santé: respirer un air pollué ne doit plus être une fatalité

Une étude de l’Inserm récemment publiée et menée sur 6.000 écoliers révèle que près d’un enfant sur trois évolue dans une école où l’air intérieur est mauvais pour leur santé. Pour Michèle RIVASI, porte-parole d’EVA JOLY ce constat est alarmant.

« Ces derniers jours ont été marqués par des pics de pollution, surtout en région parisienne où les seuils d’alerte ont été dépassés. Mais le danger n’est pas qu’à l’extérieur. Les enfants passent près de 80% de leur temps à l’intérieur (école, chambre), et le mobilier, les produits ménagers, les peintures, colles, vernis, etc. qui les entourent dégagent des substances allergènes, irritantes ou cancérigènes qu’ils inhalent au quotidien. Quand le niveau de certains polluants comme le formaldéhyde (1) ou le benzène (2), est trop élevé, les risques d’asthmes et de rhinites allergiques sont plus importants. Il est urgent de réduire leur exposition à ces substances nocives et de faire en sorte que les niveaux de polluants n’atteignent pas des seuils supérieurs aux valeurs recommandées, comme c’est le cas aujourd’hui. Et cela passe par la réduction des émissions de polluants et par l’élimination de la mise sur le marché de matériaux toxiques. »

« Il faut donc veiller à aérer les classes et chambres des enfants, même si l’idéal reste les séjours réguliers à l’air pur (plus de 50 km hors des agglomérations). Malheureusement, la démocratie sanitaire est une fois de plus en jeu: les familles enfermées en ville ou périphéries car n’ayant pas le choix, sont plus exposés que celles qui ont l’occasion de partir fréquemment à la montagne ou à la mer », regrette la députée européenne.

(1) substance reconnue cancérigène par l’Organisation Mondiale de la Santé

(2) le benzène est issu des combustions et notamment du trafic routier.

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Par Michèle Rivasi

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