Le Bisphénol A : un perturbateur endocrinien à proscrire de toute urgence

Une étude récemment parue dans la revue Endocrinology révèle que les effets du bisphénol A (bpa) sont transgénérationnels. Cela signifie que les troubles de comportement induits par ce contaminant peuvent se transmettre de génération en génération.

Pour Michèle Rivasi, députée européenne Europe-Ecologie Les Verts, l’heure est grave.

« Le Bisphenol A est un perturbateur endocrinien qui participe au développement des maladies chroniques (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, cancers). Il peut également provoquer une puberté précoce et des troubles de la reproduction, c’est un danger qui nous guette tous, et de façon très inquiétante ».

« La France a interdit l’utilisation du bisphénol A dans la fabrication des biberons le 23 juin 2010, et l’Union européenne l’a suivie peu de temps après. Mais il est aujourd’hui urgent d’élargir cette interdiction à tous les contenants[1], pas aux seuls biberons, en France et dans l’Europe toute entière. L’Agence européenne EFSA, pas encore convaincue des dangers du BPA, doit avancer sur ce sujet », insiste l’eurodéputée.

La dernière publication majeure de l’Union européenne sur les perturbateurs endocriniens a été publiée le 23 décembre 2011. Elle est intitulée State of the Art Assessment of Endocrine Disruptors.

[1] On retrouve le BPA dans les contenants en plastique rigide, comme les biberons et dans les vernis intérieurs des boîtes de conserve et des cannettes ou encore le papier thermique des caisses ou des terminaux de cartes bancaires chez les commerçants. On en produit chaque année environ trois millions de tonnes dans le monde.

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Par Michèle Rivasi

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