WiFi dans le métro, est-ce vraiment nécessaire?

Dès le 26 juin prochain, le métro parisien sera partiellement équipé d’un accès internet haut débit par WiFi, à défaut de la 3G. Si les inconditionnels de la toile « tout terrain » sont ravis, Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie – Les Verts, met en garde contre le danger pour la santé d’une exposition permanente aux ondes électromagnétiques.

« Le centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’OMS, a classé les ondes basses fréquences du réseau électrique et les radiofréquences de la téléphonie mobile comme cancérogènes possibles pour l’homme. Mais on constate que le WiFi est maintenant partout, sans égards pour ceux qui ne supportent plus la moindre exposition aux ondes. Comme les salariés de la Bibliothèque nationale de France qui ont demandé le déplacement des bornes WiFi, il faut penser aux conducteurs de métro, coincés entre WiFi et câbles électriques qui souffriront sans aucun doute également de cette exposition permanente et non désirée! »

En novembre 2011, la RATP avait incité quatre opérateurs à candidater pour mettre en place en réseau 3G dans les souterrains de la capitale. Mais la RATP a renoncé à lancer son appel d’offres suite à son désaccord avec les opérateurs. D’après le journal La Tribune, c’est la société espagnole Gowex qui est derrière ce dispositif.

« Même si seulement une dizaine de stations seront équipées, il faut arrêter cette fuite en avant et prendre en considération les alertes scientifiques à ce sujet ». souligne l’eurodéputée.

[facebook_ilike]

Articles similaires :

Par Michèle Rivasi

Suivez-moi sur Facebook

Suivez-moi sur Twitter