Les deux eurodéputés Europe Ecologie Les Verts suivent depuis plusieurs mois les difficultés des arboriculteurs victimes de la sharka* en France, ainsi que leurs actions en justice face à l’INRA, soupçonnée d’être à l’origine de la diffusion de ce virus au milieu des années 80.
Michèle Rivasi et José Bové avaient également accueilli les arboriculteurs de la Drôme au Parlement européen afin de rencontrer plusieurs fonctionnaires travaillant aux unités de la protection des végétaux de la Direction Générale de la Santé de la Commission Européenne. Une nouvelle expertise de la Commission sur le territoire français touché par la sharka fut demandée afin de vérifier que toutes les mesures nécessaires à l’éradication de ce virus avaient été prises.
Denis Extrait, président de l’Association des arboriculteurs victimes du virus de la sharka de la Drôme se rendra au Ministère de l’agriculture, Mercredi 6 avril, pour demander expressément le dédommagement des arbres arrachés depuis le début de la contamination, au début des années 90.
« Je souhaite que le passif soit enfin réglé, et que les nouvelles grilles d’aide de 2011 soient appliquées », déclare Monsieur Extrait.
L’association drômoise reste mobilisée et soutient ses amis du Gard, l’Association des Victimes du Virus de la Sharka, dont deux membres ont entamé une grève de la faim au Centre INRA de Bellegarde (30)
Michèle Rivasi, et José Bové qui soutiennent les arboriculteurs victimes du virus de la sharka appuient les demandes des agriculteurs, et apportent leur soutien aux agricultrices ayant entamé la grève de la faim et espère qu’une solution soit trouvée à leurs problèmes au plan national et communautaire.
*La Sharka est une maladie virale qui détruit les arbres fruitiers en rendant leurs fruits impropres à la consommation et oblige les arboriculteurs à l’arrachage des arbres
Articles similaires :
- Une solution doit être trouvée pour les arboriculteurs victimes de la sharka!
- A l’INRA avec les agriculteurs victimes du virus de la sharka et José Bové
- Aluminium dans les vaccins : un premier pas supplémentaire vers plus de sécurité sanitaire
- Le mythe d’un nucléaire sûr ne fait pas le poids face à un béton mité
