Risques d’exposition à l’amiante en Haute Corse : Michèle Rivasi demande l’application du principe de prévention

 

L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a publié mardi 2 Novembre 2010 un rapport sur les affleurements naturels d’amiante. L’étude effectuée pendant deux ans en Nouvelle Calédonie et en Corse démontre la nocivité de l’amiante environnemental. Un état des lieux concernant en particulier la Haute-Corse, département où les effleurements d’amiante sont parmi les plus nombreux au monde.

Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie du Grand Sud Est s’inquiète des risques pour la population locale « Pendant longtemps on a fermé les yeux sur les effets de l’amiante. Déjà les maladies des mineurs de Canari n’avaient que trop tardé à être reconnues. Aujourd’hui l’ANSES dresse un constat que beaucoup avaient fait depuis longtemps« .

Elle ajoute « L’enquête pose un diagnostic incontestable sur la nocivité de l’amiante environnemental et propose un certain nombre de recommandations qu’il incombe aux autorités de mettre en place au plus vite. »

Michèle Rivasi précise que « lorsque 126 communes de la Haute-Corse possèdent de l’amiante dans leur sol en grande quantité et sont potentiellement concernées, ce n’est pas un problème isolé. »

« Il ne s’agit plus d’appliquer le principe de précaution mais le principe de prévention et de protection des travailleurs en terrain amiantifère et aussi de la population en générale. »

Selon Michèle Rivasi « les pouvoirs publics doivent prendre leur responsabilité à la hauteur du risque sanitaire avéré. Des réglementations claires doivent être établies pour réduire l’exposition. En matière d’urbanisme les constructions doivent être strictement limitées en fonction du risque sanitaire. En ce qui concerne les déblais, le classement en « déchets dangereux » me semble nécessaire. »

 

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Par Michèle Rivasi

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