5 octobre: participation à la manifestation contre la méga centrale à biomasse d’EON à Gardanne

NON A LA MEGA-CENTRALE A BIOMASSE D’EON A GARDANNE: Oui à la biomasse de proximité ménageant nos forêts!

Michèle Rivasi participera dimanche 5 octobre au rassemblement appelé par le collectif SOS Forêts méditerranéennes à 10h30 à Gardanne.

Il faut se rappeler que ce projet vient d’Eric Besson qui a signé le décret dérogatoire autorisant ce projet alors même que la Commission pour la Régulation de l’Energie (CRE) le rejetait.

Si aujourd’hui la voie juridique n’est pas épuisée (recours de la FNE contre les pollutions générées par le projet –trafic de poids lourds, rejets de particules fines non filtrées-), la mobilisation doit être politique. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé un rdv avec la Ministre Ségolène Royal pour évoquer notamment ce dossier comme celui des boues rouges.

Je lui demanderai de suspendre ce projet écologiquement insoutenable à l’heure où est examinée la loi sur la transition énergétique. Ce moratoire est nécessaire le temps de trouver des alternatives soutenables au projet, générateurs de plus d’emplois mieux répartis sur le territoire régional. D’ailleurs, les élus du Conseil régional Paca ont adopté un vœu allant dans ce sens en février 2014.

J’envisage par ailleurs d’engager des recours juridiques concernant la source d’approvisionnement ukrainienne et les possibles radionucléides présents dans le bois importé et le « bafouement » des règles élémentaires de concertation publique (loi Voynet et Convention d’Aarhus).

En tant qu’écologistes, nous défendons les filières des énergies renouvelables dont celle du bois-énergie dans le but de lutter contre le défi climatique et pour entamer la nécessaire transition énergétique et sortir du « tout nucléaire ».

Le projet EON contribue à déstructurer la filière de l’énergie-bois qui se développe autour de projets locaux de chaufferies-bois proportionnés aux approvisionnements locaux possibles et aux besoins. Il se fonde sur une exploitation forestière intensive, met en péril une gestion durable et écologique de la forêt méditerranéenne, utilise des surfaces agricoles et porte atteinte à la biodiversité.

Le faible rendement et l’absence de valorisation de la chaleur avec une perte de chaleur de 60% couplé à la mobilisation de 70 millions d’euros d’argent public par an planifié sur 20 ans confine au scandale. Il est certainement plus urgent et efficace de les injecter dans la rénovation thermique des logements pour lutter à la fois contre la crise énergétique et la précarité énergétique.

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Par Michèle Rivasi

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