Une éco-conception forte pour lutter contre les diverses dérives de nos produits

Etant rapporteure d’un avis sur la directive eco-conception, Michèle Rivasi a présenté son texte en commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE) le lundi 22 janvier 2018.

Une priorité est d’inclure davantage de produits de consommation et apporter une attention particulière aux smartphones.

Selon l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe), si en théorie un téléphone peut fonctionner une dizaine d’années, dans les faits les consommateurs changent de téléphones tous les deux ans. Or on peut rallonger la durée de vie des téléphones en facilitant le changement de  batteries, en augmentant la capacité de mémoire, en facilitant l’actualisation des applications.

Il faut  mettre l’accent sur la réparabilité  et la durabilité des produits.

Enfin, un axe  important est la recyclabilité et apporter un axe santé dans l’éco-conception. Etant donné le nombre croissant de déchets, nous avons besoin d’assurer un recyclage de haute qualité. Pour cela, les mesures d’éco-conception doivent  veiller à  l’utilisation de plastiques homogènes. Elles doivent également veiller à  ce que les produits toxiques, notamment les perturbateurs endocriniens, soient évités afin de ne pas les réinjecter dans l’économie.

Ces critères sont indispensables pour les consommateurs, la protection de lâ’environnement,

Le mardi 23 janvier 2018, les députées européennes Michèle RIvasi et Frédérique Ries ont invité diverses acteurs (la Commission européenne, des représentants de l’industrie et de la société civile) à se réunir pour une table ronde sur la directive sur l’Eco-conception.

Voici l’intervention de Michèle Rivasi en conclusion de cet événement.

Par Michèle Rivasi

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