Nanoparticules: la culture de l’omerta doit prendre fin

Après les révélations de l’Association « Agir pour l’environnement », il est grand temps que la France fasse enfin appliquer la législation européenne.

Réaction de Michèle Rivasi, députée écologiste au Parlement européen :

« L’association, Agir pour l’environnement a récemment fait analyser des biscuits chocolatés de la marque Lu, des chewing-gums Malabar, une conserve de blanquette de veau commercialisée par William-Saurin et un mélange d’épices pour guacamole vendu sous la marque Carrefour.

Il a été observé lors de ces tests que tous ces aliments contiennent des nanoparticules, de dioxyde de titane (TiO2) ainsi que dioxyde de silicium (SiO2) pour un d’entre eux.

Or, l’Association relève qu’il il n’y a aucun étiquetage sur ces aliments. La réglementation européenne n’est donc pas respectée car en vertu du Règlement 1169/2011, article 18 : 3. « Tous les ingrédients qui se présentent sous forme de nanomatériaux manufacturés sont indiqués clairement dans la liste des ingrédients. Le nom des ingrédients est suivi du mot «nano» entre crochets. »

Ce règlement est applicable depuis le 13 décembre 2014 comme le précise son article 55. La France doit prendre toute la mesure du risque que comportent les nanoparticules et appliquer la législation européenne. La culture de l’omerta doit prendre fin et les consommateurs doivent pouvoir être tenus informés de ce qu’ils consomment. »

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  • […] Après les révélations de l'Association « Agir pour l'environnement », la France doit prendre toute la mesure du risque que comportent les nanoparticules et appliquer la législation européenne. La culture de l’omerta doit prendre fin et les consommateurs doivent pouvoir être tenus informés de ce qu’ils consomment.  […]

Par Michèle Rivasi

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