Glyphosate:un an de combat et toujours pas de transparence

En mars 2016, les députés Verts-ALE Michèle Rivasi, Heidi Hautala, Benedek Javor et Bart Staes ont adressé une demande à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour qu’elle publie les 75 études tenues secrètes sur base desquelles elle a estimé que le glyphosate n’était probablement pas cancérogène. En dépit de leurs multiples relances, l’Autorité n’a accepté qu’un accès partiel aux études ce mardi 15 mars 2017.
Ces études étant par ailleurs également utilisées par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) pour rendre son avis d’aujourd’hui.

Réaction de Michèle RIVASI, membre de la Commission santé et environnement :
« Cela fait aujourd’hui un an que nous demandons à l’EFSA de publier les études sur lesquelles elle s’est basée pour affirmer que le glyphosate n’est probablement pas cancérogène. Elle nous a transmis des bribes des études hier. C’est absolument inacceptable et nous allons donc considérer la possibilité de saisir la Cour de Justice de l’Union européenne.
Par ailleurs, c’est précisément aujourd’hui que l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a rendu son avis tant attendu sur le glyphosate. Un avis qui se fonde sur les mêmes études non-publiées de l’EFSA et dont les experts au sein du comité présentent des conflits d’intérêts notoires. C’est indigne des agences européennes qui ne tiennent d’ailleurs pas compte de la mobilisation citoyenne pour interdire le glyphosate!
Le glyphosate est partout, dans nos champs, nos assiettes, notre urine. Nous avons le droit de savoir comment les autorités européennes en viennent à dire qu’il n’est probablement pas cancérogène alors que l’OMS affirme le contraire.
»

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Par Michèle Rivasi

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