En finir avec le perchloroéthylène et autres produits qui empoisonnent notre quotidien!

Le perchloroéthylène, ce solvant toxique utilisé pour le nettoyage à sec, va progressivement disparaître des pressings de France, a annoncé le 19 avril le Réseau Environnement Santé (RES) après une rencontre avec le Directeur Général de la Santé. Pour Michèle RIVASI, porte parole d’Eva JOLY, il était grand temps d’avancer sur ce dossier, avant qu’un nouveau scandale sanitaire éclate.

« Le perchlo a été classé cancérogène probable chez l’homme (1). Il y a un risque de toxicité pour le système nerveux central (SNC), les reins, le foie, le système immunitaire et hématologique et le système de reproduction. Plus de 15.000 personnes sont exposées professionnellement à ce produit chaque année. De plus, les habitants qui demeurent à proximité sont exposés à ces vapeurs capables de traverser 3 épaisseurs de béton ! Le Danemark a pris la décision d’interdire l’utilisation de cette substance il y a près de 9 ans, et les Etats-Unis il y a 6 ans. Pourquoi faut-il toujours que la France soit à la traîne sur des sujets de santé publique aussi importants?« , s’interroge l’eurodéputée verte.

Un texte devrait être pris mi-mai, pour interdire le solvant dans les nouvelles installations, et imposer la fermeture immédiate des installations trop dangereuses, qui l’utilisent à une concentration supérieure à 1250 microgrammes par mètre cube. Mais il faudra attendre 2022 pour l’arrêt des installations NF (certification AFNOR).

« Les produits chimiques et toxiques qui nous entourent nous empoisonnent à petit feu. Il n’est donc pas étonnant d’apprendre que l’espérance de vie en bonne santé baisse en France (2), en raison de l’épidémie de maladies chroniques (cancers, diabètes, maladies cardiovasculaires…). Les crises sanitaires que nous vivons ne sont pas le fruit d’un malheureux hasard, mais la conséquence d’un système que nous devons entièrement revoir« , estime Michèle Rivasi, qui rappelle que « seule la candidate écologiste Eva Joly apporte des réponses concrètes en faisant le lien entre santé et environnement« .

(1) par l’IARC, l’International Agency for Research on Cancer (cancérogène probable du groupe 2A)
(2) Selon une étude de l’Institut national des études démographiques (Ined) du 19 avril 2012.

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Par Michèle Rivasi

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