Maladies environnementales non transmissibles: pour une reconnaissance du handicap!

Depuis 1992, le 3 décembre est la journée internationale des personnes handicapées. A cette occasion Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie et fondatrice du CRIIREM (centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques), attire l’attention sur des formes émergentes de handicap:

«  Aujourd’hui, de plus en plus de personnes vivent une situation de handicap suite à des expositions aux pollutions environnementales: électrohypersensiblité liée aux ondes électromagnétiques, hypersensibilité chimique multiple liée aux produits chimiques, perte d’autonomie motrice liée à des expositions aux métaux lourds, maladies inflammatoires chroniques intestinales (dont maladie de Crohn) liée à des perturbations de la flore intestinale…

Malheureusement la liste s’allonge avec l’expansion du « mode de vie » occidental et la prévalence de ces syndromes augmente plus vite que la recherche sur les causes, souvent complexes et multifactorielles.

Même si la science n’est pas en mesure pour l’instant d’expliquer les mécanismes à l’œuvre dans le développement de ces maladies, leurs conséquences sont pour le moins handicapantes et excluantes. Il est urgent que la souffrance de ces personnes soit reconnue et prise en compte par la société(1), en vertu du respect de la dignité due à chaque personne et des droits fondamentaux comme par exemple l’accès à l’éducation ou au travail. »

(1) A cette fin, Michèle Rivasi est à l’origine de la création d’une zone blanche dans les Hautes Alpes, visant à accueillir des personnes électrohypersensibles, leur permettre de se ressourcer en l’absence d’exposition d’ondes électromagnétiques et étudier leur syndrome

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Par Michèle Rivasi

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