Colloque à l’Assemblée nationale sur l’influence néfaste des laboratoires pharmaceutiques : notre mouvement prend de l’ampleur

La lettre du lobby pharmaceutique, le LEEM, envoyée au président de l’Assemblée nationale pour contester la tenue de notre colloque au palais Bourbon, ce jeudi 22 octobre, n’aura servi à rien.
Que nous étions nombreux aujourd’hui pour discuter d’un sujet capital: l’influence néfaste des laboratoires pharmaceutiques sur notre système de santé.
Cette influence est nocive à plusieurs titres: prix élevés des médicaments, scandales sanitaires, non-indemnisation des victimes de certains traitements, conflits d’intérêts et manque de transparence, la liste est encore longue.

Alors que ce colloque était à l’initiative du député Jean-Louis Roumégas (EELV) et de moi-même, nous avons eu la joie de constater que la critique virulente de l’industrie du médicament dépasse maintenant les clivages politiques avec la présence précieuse de la sénatrice communiste Laurence Cohen et du sénateur Les Républicains (ex-UMP) Claude Malhuret, ainsi qu’une prise de conscience au niveau européen avec l’intervention notable de Jérôme Boehm de la Commission européenne.

Avec la présence d’associations de victimes (REVAHB, E3M), de sociologues (Gaëlle Krikorian), de syndicalistes (Thierry Bodin), de la jeunesse sous la houlette de Générations Cobayes avec Estelle Kleffert et de plusieurs professionnels de santé et chefs de service d’hôpitaux comme Irène Frachon, Serge Rader, Philippe Even ou encore Olivier Saint-Jean, ce colloque a montré que des hommes et des femmes de la société civile de tous horizons pouvaient, avec le soutien de personnalités politiques de tout bord, se retrouver dans un même lieu pour discuter des alternatives à trouver afin de sortir du marasme actuel dans lequel se trouver notre système de santé et affirmer en chœur : la santé n’est pas une marchandise!

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Par Michèle Rivasi

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