Charte de la téléphonie mobile de Paris : un scandale sanitaire supplémentaire

Aujourd’hui mardi 16 octobre 2012, le Conseil de Paris a adopté la nouvelle charte de la téléphonie mobile destinée à encadrer l’implantation des antennes relais dans la capitale.

Pour Michèle Rivasi, députée européenne EELV, le texte n’est pas acceptable.

« Cet accord est un très mauvais accord car il va à l’encontre de la santé environnementale. C’est un très mauvais signal envoyé aux parisiens en matière de gestion d’un risque technologique aisément maîtrisable ».

« Il est tout d’abord scandaleux que les associations aient été écartées des négociations. Le lobby des opérateurs de téléphonie a ainsi eu la voie libre pour imposer ses vues. De plus en plus de personnes se constituent en collectifs pour se plaindre de l’implantation d’antennes relais près de chez elles, mais personne ne les écoute ».

L’accord, qui a été passé fin septembre entre la mairie de Paris et les opérateurs fixe un niveau maximal d’exposition de 5 volts par mètre (V/m) pour la 2G et la 3G, et de 7V/m pour la 4G.

« Ces seuils sont beaucoup trop élevés! Les Verts demandent depuis longue date un abaissement du seuil d’exposition aux ondes électromagnétiques à 0,6 V/m. Il est choquant que les opérateurs refusent de reprendre un seuil qu’ils acceptaient auparavant. »

« Nous ne pouvons accepter sans broncher cette augmentation programmée du brouillard électromagnétique qui entoure les parisiens. Cette pollution supplémentaire va peser sur les plus fragiles, déjà victimes des autres formes de pollutions de l’air », conclut l’eurodéputée.

(1) La conférence de citoyens organisée par la Mairie de Paris a exprimé le souhait de baisser les seuils d’exposition à 0,6 V/m, et le Conseil de Paris a adopté un vœu allant dans le même sens

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Par Michèle Rivasi

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