Aluminium dans les vaccins : un premier pas supplémentaire vers plus de sécurité sanitaire

Le mouvement collectif de grève de la faim, initié par l’association «Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages (E3M)», a pris fin le 19 décembre 2012, après 24 jours d’action. Leur revendication, portant sur la poursuite de la recherche menée par l’hôpital Henri Mondor sur les sels d’aluminium utilisés comme adjuvants vaccinaux, vient d’être en partie entendue par le ministère de la Santé.

Pour rappel, le 12 novembre dernier, Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie-Les Verts et André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé (RES) avaient tenu une conférence de presse sur l’aluminium vaccinal, et ses risques pour la santé (accumulation dans le cerveau).

« J’ai été soulagée d’apprendre l’arrêt de la grève de la faim de cette association de malades. Le financement de la recherche menée par l’unité INSERM de l’hôpital Henri Mondor est maintenant acquis pour 2013. Le fait que le gouvernement accepte de financer une recherche sur l’utilisation des sels d’aluminum comme adjuvants est une grande première! Le ministère de la santé devra être très attentif au bon fonctionnement du comité de pilotage installé, c’est une question primordiale de santé publique », commente Michèle Rivasi

« Il est indispensable par ailleurs de continuer à appliquer la principe de précaution .Il faut prendre en compte au plus vite les propositions alternatives aux vaccins avec sels d’aluminium, notamment via une politique volontariste des pouvoirs publics. Par exemple, le ministère de la santé devrait rapidement commander des vaccins DTPolio sans aluminium, car cette question n’est pas encore réglée du fait de l’opposition des agences sanitaires », conclut l’eurodéputée.

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Par Michèle Rivasi

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