Grippe A : je demande l’arrêt immédiat de la campagne de vaccination de masse

Michèle Rivasi « demande au gouvernement de stopper sans délais la vaccination de masse » estimant par ailleurs que Mme Bachelot doit « arrêter cette campagne alarmiste pour une grippe dont le pic épidémiologique est passé et qui s’avère finalement bénigne comme l’a récemment démontré une étude marseillaise sur des femmes enceintes dont près de 10 % présentaient des anticorps sans symptôme préalable » alors que « l’utilisation du vaccin a mis en évidence plus de 2 600 effets secondaires. »

« Au minimum, nous devons arrêter la campagne dans les collèges et lycées qui reprend demain, compte tenu des dernières études sur les jeunes : les anticorps sont plus nombreux et plus durables après infection qu’à la suite d’une vaccination ».

« Mes craintes exprimées dès cet été* relatives à la précipitation gouvernementale et à l’enrichissement de l’industrie pharmaceutique sont aujourd’hui confirmées. Le plus grave dans cette gestion désastreuse de l’épidémie c’est qu’elle s’est faite au détriment d’autres problèmes de santé publique. Il suffit, par exemple, de comparer le milliard d’euros engagé contre la grippe A H1N1 aux 750 millions sur cinq ans pour le plan cancer » précise la députée européenne spécialiste des questions de santé/environnement.

Michèle Rivasi s’interroge sur « les raisons d’une poursuite de cette campagne de vaccination de masse » évoquant « un choix pour tenter de sauver la face et non pour répondre aux enjeux nationaux de santé ».

*Dans une lettre envoyée fin août à Roselyne Bachelot, Michèle Rivasi s’interrogeait déjà sur la relation bénéfices-risques de cette campagne de vaccination généralisée alors que le gouvernement avait commandé 94 millions de doses de vaccins et mis en place un protocole drastique faisant preuve d’un sens de l’anticipation « rare » en matière de prévention sanitaire.

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Par Michèle Rivasi

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