Révision de l’Étiquetage énergétique – « Peut mieux faire » pour le Climat et les Consommateurs

Le Parlement, le Conseil et la Commission ont trouvé un accord hier soir sur la nouvelle législation relative à l’étiquetage énergétique. Les nouveaux labels seront mis en place de manière échelonnée selon les catégories de produits à compter de 2020.

Réaction de Michèle RIVASI, co-rapporteure du Règlement sur l’étiquetage de l’efficacité énergétique :

« Enfin une décision sur la révision des labels concernant l’efficacité énergétique des appareils ménagers, il était temps : les consommateurs sont actuellement confus entre les labels allant de A à G et ceux allant de A+ à A+++. Il y avait un besoin de clarification urgent pour que les consommateurs ne soient pas trompés dans leurs achats. Cependant, la Commission ne doit pas attendre 2020 pour proposer un étiquetage simplifié allant de A à G. Nous considérons par ailleurs inacceptable d’attendre fin 2030 pour que, notamment, les chaudières et chauffe-eaux soient soumis aux nouvelles règles d’étiquetage alors que ce sont des équipements très énergivores. Pour ces produits, les labels incompréhensibles allant d’A+ à A+++ cohabiteront encore avec des labels simplifiés allant de A à G.

Nous regrettons fortement que le Conseil, et en particulier mon pays la France, n’ait pas saisi l’occasion de cette révision pour garantir le remboursement des produits pour lesquels les consommateurs auraient été lésés – y compris après l’expiration de la garantie – en raison d’un étiquetage mensonger. Nous exigeons donc de la Commission qu’elle amende la règlementation afin d’y remédier, et ce avant 2020. »

Réaction de Claude TURMES, porte-parole des Verts/ALE sur les questions énergétiques :

«L’efficacité énergétique est le principal pilier de l’Union de l’énergie. Les labels ont permis jusqu’ici de réduire fortement notre dépendance énergétique et de faire économiser en moyenne 465€/an sur les factures des ménages européens, tout en les impliquant pour la transition énergétique par le biais de leurs achats.
La mise en place d’une base de données à l’intention des consommateurs est donc une bonne nouvelle. Elle leur permettra de s’informer correctement avant d’acheter un produit tout en améliorant la surveillance du marché. »

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Par Michèle Rivasi

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