Exposition des enfants aux radiofréquences: les risques pointés du doigt par l’ANSES

Dans un rapport d’expertise sur l’exposition aux radiofréquences et la santé des enfants, publié ce vendredi 8 juillet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pointe du doigt « des effets possibles sur les fonctions cognitives et le bien-être », et préconise « un usage modéré et encadré » de ces technologies.

Réaction de Michèle Rivasi, députée européenne écologiste:

« Le message de l’ANSES est clair, il faut réduire l’exposition des enfants aux champs électromagnétiques.

L’ANSES demande aussi de réévaluer la pertinence du débit d’absorption spécifique (DAS) utilisé pour l’établissement des valeurs limites d’exposition des personnes dans le but de lutter contre les effets délétères des radiofréquences sur la santé.

Je rappelle qu’en 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a évalué que les ondes électromagnétiques venant des téléphones portables étaient des  » cancérogènes possibles » (catégorie 2B).
Les dégâts des ondes pourrissent la vie de certaines personnes électrohypersensibles. Il est grand temps aussi que leur souffrance soit reconnue comme une maladie et qu’elles puissent être traitées comme il se doit pour soigner les maux dont elles souffrent.
De plus, alors qu’on observe dans certaines communes françaises, des pics d’exposition jusqu’à 10 volts par mètre (V/m), il est grand temps que la France applique les recommandations du Conseil de l’Europe qui demande de fixer à 0,6 volt par mètre (V/m) la limite réglementaire. Une limite qui avait été proposée par Laurence Abeille dans son projet de loi sur les ondes en 2015 mais à laquelle les députés Les Républicains s’étaient opposés. Combien de temps encore vont-ils nous faire croire qu’ils ne savaient rien ? »

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Par Michèle Rivasi

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