Mercure: le Parlement vote des restrictions sur l’utilisation des amalgames dentaires

Après d’intenses négociations entre le Parlement, la Commission et le Conseil, un texte a finalement été acté en vue de réduire les émissions de mercure dans l’UE et de faire ratifier la Convention de Minamata par l’UE. Le mercure est considéré par l’OMS « comme l’un des dix produits chimiques ou groupes de produits chimiques extrêmement préoccupants pour la santé publique. »

Réaction de Michèle RIVASI, Membre Verts-ALE e la Commission santé publique et environnement:
« Les négociations avec les États membres ont été difficiles. En octobre 2016, le Parlement avait affirmé sa volonté d’interdire le mercure dentaire dans toute l’Union européenne d’ici la fin 2022. Les États n’étaient pas d’accord et ont même refusé la proposition de repousser l’interdiction à 2030, le Parlement a donc dû cédé sur ce point-là.
En revanche, nous avons obtenu l’interdiction, à partir du 1er juillet 2018, d’utilisation d’amalgames dentaires pour les enfants de moins de 15 ans et femmes enceintes ou allaitantes.
Par ailleurs, dès janvier 2019, les cabinets dentaires auront l’obligation d’utiliser des amalgames encapsulés pré-dosés ainsi que des séparateurs pour éviter de contaminer les eaux usées.
Enfin, nous avons également exigé de la Commission qu’elle fixe une date à partir de laquelle abolir l’utilisation du mercure comme catalyseur pour produire du biodiésel. Un procédé auquel ont recours les sociétés Evonik et BASF en Allemagne. Ce texte est un premier pas dans le bon sens pour les écologistes mais pas une victoire finale. Notre combat contre le mercure continue plus que jamais
»
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Par Michèle Rivasi

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