Les députés européens demandent un étiquetage complet de l’origine de la viande

Les députés européens se sont massivement exprimés le 6 février contre le projet de la Commission européenne sur l’étiquetage de l’origine de la viande qu’ils estiment pas assez protecteur pour les consommateurs. Ils ont adopté une motion proposée par le groupe des Verts/ALE, demandant davantage d’efforts à la Commission européenne.

Michèle RIVASI, Vice-Présidente du Groupe des Verts/ALE, se félicite de cette avancée, et rappelle la nécessité d’apporter l’information la plus détaillée possible, pour tous les types de viande :

« Jusqu’à présent, seule la viande bovine bénéficiait d’un étiquetage indiquant la provenance de l’animal. Nous demandons à ce que tous les types de viandes (volailles, porc, mouton, chèvre) fassent l’objet d’une information plus détaillée, via l’étiquetage du lieu de naissance, d’élevage et d’abattage de l’animal, ce que la Commission ne propose pas aujourd’hui.

Le scandale de la viande de cheval n’en finit plus de faire les grands titres et d’inquiéter les consommateurs, qui veulent savoir exactement ce qu’ils ont dans leur assiette. C’est pourquoi devons renforcer les règles d’étiquetage de la viande, avec des règles de traçabilité plus strictes. Un étiquetage complet et exhaustif permettrait non seulement de savoir combien de kilomètres l’animal a parcouru, mais aussi dans quelles conditions il a été abattu (s’il s’agit de pays qui respectent les normes relatives au bien-être des animaux).

Quant à l’argument de l’industrie, repris par la Commission selon lequel les prix vont s’envoler avec cet étiquetage plus complet, il ne tient pas : il n’y a qu’à voir ce qu’il s’est passé avec la viande bovine, cela fonctionne puisque les prix n’ont pas dramatiquement augmenté, donc pourquoi pas appliquer ces règles aux autres types de viande? Nous demandons donc à la Commission de revoir sa copie et de répondre aux attentes des consommateurs européens qui demandent plus de transparence ».

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Par Michèle Rivasi

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